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 Vous êtes venu me chercher? [PV Tyler]

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Elsa K. St Laurent


Elsa K. St Laurent


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MessageSujet: Vous êtes venu me chercher? [PV Tyler]   Vous êtes venu me chercher? [PV Tyler] Icon_minitimeLun 16 Déc 2013 - 19:51


Tyler&Elsa❧ Dites moi comment ne pas désespérer.
Aujourd'hui, je fêtais l'arrivée du week end. La semaine avait été longue et même si les cours avaient été bien, j'avais de plus en plus de mal à rester cloitrer entre les murs de l'académie. Je rêvais d'aller à l'extérieur pour voir le monde des humains, savoir comment ils vivaient, voir le monde extérieur. Je n'avais connu que les murs de l'académie et la petite clairière qui se trouvait à une centaine de mètres de l'académie. Mais à chaque fois, mon père envoyait un de ses cerbères pour me récupérer. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi nous n'avions pas le droit d'aller dehors. Bon, ok, il y a 50 ans, les humains nous avaient quasiment tous exterminé mais étais ce une raison pour ne plus aller les voir? Je ne crois pas. Les mentalité avait du évoluer en 50 ans alors ils avaient peut être changé d'avis sur nous. Enfin, d'après notre professeur d'histoire et d'anglais, le seul humain à être au courant de notre existence, nous n'étions plus qu'une légende tout ce qu'il y a de plus banale. Et c'était bien triste. Enfin bon, vous aurez compris, j'allais sortir de l'académie pour la première fois depuis trois semaines. Et j'avais hâte de sortir. Je savais déjà comment ne pas me faire remarquer par les cerbères qui gardaient l'académie. J'allais sortir par la fenêtre de ma chambre après avoir créé un toboggan de glace.

Mais d'abord, je devais me préparer et chaudement si possible. Car, même si j'étais en partie immunisé par le froid ambiant grâce à mon don, j'avais quand même un peu froid quand je sortais. Après avoir pris une bonne douche bien chaude, je m'habillais d'une robe d'hiver en velour avant d'enfiler une grosse paire de chaussettes de neige et ma paire de bottes plates en cuir noir. Le tout fait avec ma sempiternelle paire de gant. C'était la seule façon de protéger les objets et surtout les gens autour de moi de mon don aussi puissant qu'incontrôlable. Trop puissant pour moi comme le disait certains des élèves de ma classe. Surtout un qui avait eu le malheur de me voler un de mes gants et qui s'était retrouvé avec un bras gelé pendant toute la journée. Une fois prête, j'ouvris la fenêtre de ma chambre et enlevait un gant pour créer mon dit toboggan de glace. Je me laissais glisser jusqu'en bas avant de remettre mon gant. Je laissais mon toboggan de glace en place parce que, de toute façon, j'étais incapable de défaire ce que j'avais fait. Une fois loin de l'académie, je pénétrais dans la forêt et enlevais ma paire de gant que je fourrais à l'intérieur de ma robe. Ici, il n'y avait aucun risque que je croise quelqu'un que je pourrais glacer. Enfin, il y avait quelques animaux mais ils ne s'approchaient jamais des humains ou des Autres comme nous.

Je ne sais combien de temps je marchais dans la neige mais bientôt, la neige commença à tomber alors que le ciel n'annonçait pourtant aucun flocon malgré les nuages. Tout était ma faute. L'humidité dans l'air gelait au contact de ma peau et mon pouvoir se transmettait de flocon en flocon, faisant neiger sur mon passage. Je finis par arriver dans une clairière qui donnait sur un ravin. Jamais je ne m'étais aventuré aussi loin de l'académie. Je finis par m'asseoir dans la neige et je me mis à créer des formes en glace et en neige. Alors que je venais de créer un étrange bonhomme de neige, un cerf pénétra dans la clairière. Je fus tout de suite étonné: jamais encore je n'avais vu un animal, encore moins un cerf, en vrai. Je ne les avais vu que dans les livres de sciences de mes cours. Je me relevais et me dirigeais vers l'animal. Lui même se dirigea vers moi et tendit la tête vers moi. Je finis par poser ma paume sur son museau et la réaction ne se fit pas attendre. Le cerf se transforma en statue de glace et glissa sur le côté, se brisant en mille morceaux. Ma propre réaction fut tout aussi violente. Les larmes me montèrent aux yeux en réalisant que je venais de tuer un animal innocent et, partant à la recherche des mes gants, je m'éloignais rapidement des morceaux de glace. Une fois mes gants remis, je détruisis de rage les formes que j'avais créé quelques temps plus tôt.
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MessageSujet: Re: Vous êtes venu me chercher? [PV Tyler]   Vous êtes venu me chercher? [PV Tyler] Icon_minitimeLun 23 Déc 2013 - 22:44




Tyler & Elsa

" Vous êtes venu me chercher ? "

L’hiver était arrivé à Vancouver. La neige recouvrait le paysage de la ville ainsi que les environs et les gens que l’on croisait dans la rue s’habillaient chaudement pour passer à travers cette saison peu agréable pour la plupart des gens, à part évidemment les enfants. Eux, ils s’amusaient comme de petits fous dans la neige et sautillaient de joie dès les premiers flocons. Je sentais mes élèves plus absents, eux aussi, plus rêveurs, plus distraits, peut-être. Alors encore plus que d’habitude, j’essayais de faire de mes cours des moments de détente, de simple écoute sans pression, même si j’étais bien obligé de faire une petite interro par-ci par-là. En histoire, c’était plus facile de les intéresser puisque je préférais de loin raconter des histoires plutôt que de donner cours, et en anglais c’était un peu plus dur puisque la grammaire, ce n’était pas quelque chose de très amusant, pour eux comme pour moi. Pourtant, je m’amusais à leur raconter de petites anecdotes et de petites blagues entre deux exercices pour les détendre, les faire rire et les faire parler un peu aussi, puisque moi, contrairement à d’autres profs, j’adorais qu’on me raconte ses propres expériences. J’apprenais beaucoup de cette façon et ça me permettait de décompresser un peu aussi à mon tour… en gros, on y gagnait chacun de notre côté. Pourtant, malgré tous mes efforts, je sentais que les élèves avaient des envies d’escapades, ou alors simplement de rester bien au chaud chez eux, le sapin allumé et l’ordinateur sur les genoux. Je ne vais pas dire que j’aurais aussi préféré ça puisque j’adorais mon travail, mais c’était quand même assez tentant puisque quand on partait de la maison, il faisait noir, et pareil lorsqu’on y revenait. Les joies de l’hiver.

Toujours est-il qu’aujourd’hui, nous étions dimanche et que tout le monde prenait le temps de glander un peu avant de reprendre une dure semaine de travail. Et moi, en tant que grand célibataire – à vingt-neuf ans, c’était pas un peu triste ? – je n’avais rien d’autre à faire que de m’exercer un peu au piano, de finir de corriger quelques devoirs et de faire la sieste le reste du temps. Une vie passionnante, n’est-ce pas ? Pourtant, pour une fois, j’avais décidé de sortir prendre l’air en forêt, chose qui me permettrait de préparer mon prochain cours dans ma tête. Parce que oui, je mettais rarement quoi que ce soit sur papier, je trouvais ça pas pratique et, bordélique comme j’étais, je perdais les feuilles neuf fois sur dix, c’est vous dire. Alors après m’être changé et avoir échangé mon jogging contre un jean bleu foncé, un t-shirt noir et un gros pull en laine noire avec col rond qui me tiendrait chaud par ces températures beaucoup trop froides. J’allais vraiment finir par déménager à Hawaii moi, sérieusement ! On se les gelait tellement ici que tous les habitants se transformaient en bonhommes de neige rien qu’en pointant le bout de leur nez dehors. Le pire c’est que mine de rien, j’étais quand même beaucoup trop attaché à cette ville pour déménager et j’étais surtout attaché aux secrets qu’elle contenait, et je suis sûr que je ne suis même pas obligé de vous dire lesquels. Enfin, lequel, surtout.

Bref ! Après ce petit changement de tenue, je sortis et me dirigeai vers ma voiture, une belle Audi A6 noire et j’actionnai le moteur après m’être installé dedans, bien peinard. Sans plus tarder, je me mis en route direction la forêt, un lieu où nous trouvions à la fois Humains et Autres. Les Autres ne s’aventuraient pas à Vancouver, je le savais puisqu’ils me l’avaient dit, c’était bien trop risqué et puis la seule fois où une petite Autre avait visité la ville après s’être échappée, elle avait fait la rencontre d’un Humain qui était maintenant au courant de leur secret. Heureusement, elle était tombé sur le bon… faut croire ! Je ne vise personne, bien entendu. Je n’oserais même pas. A une vitesse normale, c’est-à-dire en suivant la consigne, je me dirigeai vers cet endroit que je ne visitais certes pas souvent mais qui ne m’était pas complètement inconnu non plus.

Une fois arrivé, je me garai le long de la route et agrippai ma veste et mon bonnet noirs qui se trouvaient à l’arrière de la voiture, les enfilant au passage. Je fis alors un petit tour dans le coffre pour en sortir mon écharpe, que je me passai autour du cou pour ne pas crever de froid dans ce pays où on avait l’impression qu’on ne passerait même pas l’hiver. Vous voyez, ce qui était bien avec moi, c’était que mes affaires étaient toujours mal rangées, ma voiture et ma maison c’était le bordel total, mais je savais toujours exactement où tout se trouvait. C’est étrange, mais c’est en faisant du rangement que je ne m’y retrouvais plus, alors ça faisait longtemps que j’avais arrêté de me soucier de tout ça. Chacun son truc.

Enfin bref, je m’égare ! C’est mon esprit de prof qui refait surface, là, et ce n’est pas toujours une bonne chose. Si je vous ennuie vous me faites signe, d’accord ? Reprenons, donc. Une fois garé, les mains dans les poches, je pris un petit chemin recouvert de neige lui aussi, le nez en l’air pour regarder les arbres, le ciel, enfin tout ce qui passait par là. Je vous évite les détails puisque je risque encore de faire l’enseignant complètement ennuyant, sachez juste qu’au bout d’un moment, il s’était mis à neiger et que je m’étais contenté de baisser le regard pour éviter les flocons de neige dans les yeux. C’est fou ce que cette réponse est intéressante, mais la fille derrière son écran vient de reprendre le Rp après un petit moment d’arrêt alors tout s’explique. Bref, pour la dixième fois ! Après une vingtaine de minutes de marche, j’arrivai à une petite clairière et j'y trouvai une jeune femme visiblement très en colère qui brisait des merveilleuses sculptures de glace, sans aucune pitié. Je fronçai les sourcils et m’approchai de quelques pas, avant de reconnaître sous ses traits énervés Elsa, une de mes élèves qui n’était certes pas des plus simples, mais en qui je croyais beaucoup. Elle faisait partie des Autres et je ne savais que trop bien que c’était elle qui avait créé ces sculptures. Je m’approchai alors d’un pas inaudible à cause de la neige, toujours les mains dans les poches et une fois arrivé près de la jeune femme, je lui lançai d’une voix douce :

« Elsa ? Ca ne va pas ? »

Je m’avançai encore un peu et mon regard se posa sur une sculpture qu’elle avait sûrement dû renverser, mais qui était encore intacte pour le reste. Je m’accroupis près de la sculpture et la relevai avec précaution, voulant à tout prix conserver cette sublime œuvre d’art, parce que oui, c’est comme ça que j’appelais toutes ces formes. Elles étaient magnifiques. Celle que je venais de relever représentait un loup et je pris le temps de l’observer un peu, les yeux brillants devant le talent de cette jeune demoiselle, puis je me relevai et tournai le regard vers elle.

« Il ne faut pas détruire tout ça, tu sais. Tu peux être fière de ton don, vraiment, c’est sublime. »

Je lui fis un sourire en coin rassurant, bienveillant et m’assis dans la neige, me fichant bien des vêtements mouillés que j’aurais après. Ce n’était que de l’eau, de toute façon. Par réflexe, j’enlevai mon bonnet, passai une main dans mes cheveux puis le remis, faisant basculer mon regard d’une sculpture à l’autre. Certaines étaient méconnaissables parce qu’elles avaient complètement été détruites par la jeune femme blonde, d’autres ressemblaient encore à ce qu’elles avaient été. Cette fille avait un réel talent.




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MessageSujet: Re: Vous êtes venu me chercher? [PV Tyler]   Vous êtes venu me chercher? [PV Tyler] Icon_minitimeMer 25 Déc 2013 - 11:04


Tyler&Elsa❧ Dites moi comment ne pas désespérer.
Mais qu'avais je fait? Déjà que sortitr comme cela de l'académie m'était interdit... Voilà que je venais de tuer un cerf, une créature qui ne m'avait rien fait et qui était toute gentille. J'en venais à me détester à cause de ce don à la noix qui m'empêchait d'avoir des contacts avec ma petite sœur ou même mon père. Ce don qui me rendait glaciale avec mes camarades de classe et mes professeurs. D'ailleurs, en parlant de camarades de classe... Je me demandais ce qu'ils faisaient pas ce dimanche glacial... En même temps, eux ne pensaient pas à moi alors pourquoi je penserais à eux? Parce que sous mes airs de jeune femme froide et indifférente, j'étais quelqu'un qui avait besoin du contact d'autrui pour vivre, même si ce contact était négatif. Depuis que j'avais tué ma mère, mon don était de plus en plus incontrôlable et mes camarades me tournaient le dos au fur et à mesure. Il n'y avait que mes professeurs qui étaient un temps soit peu attentionné avec moi. Eux essayant de briser cette carapace de glace qui me protégeait du monde extérieur. Mais ils ne savaient pas quel monstre j'étais. Nan, ne me contredisez pas... Parce que c'est ce que je suis. J'avais tué ma mère et seul un monstre aurait fait la même chose. Je sais ce que vous allez me dire: c'était un accident, et patati et patata... Mais je ne pensais pas cela. D'accord, je savais que c'était un accident mais pour moi, cela n'aurait jamais du arriver. Mai cet événement avait malheureusement eu lieu et depuis, je me considérais comme un monstre. J'aurai tout donné pour être comme mon professeur d'histoire et d'anglais: une humaine sans pouvoir puissant et incontrôlable... Mais j'étais née Autres et Autres j'allais rester. Parce qu'il y avait un point positif: j'avais Meïjo, ma conscience-animal qui me rendait la vie facile. Elle était la seule que je pouvais toucher à mains nues sans la glacer immédiatement et irrémédiablement.

Toujours est il que j'en était toujours au même point, occupé à détruire mes sculptures, que j'avais faite de glace grâce à mon don. Je donnais des coups de pieds, des coups de bâtons, tout ce que j'avais sous la main pour ne plus voir les produits de mon don. Une fois que les sculptures furent toutes par terre, je pris un temps pour calmer la frustration et surtout la peine qui m'étreignait le cœur. Parce que c'était plus ces deux sentiments que je ressentais qu'une réelle colère. Même si le blizzard avait commencé à se lever avec mon accès de rage, il continuait à souffler alors que des larmes menaçaient de couler le long de mes joues. Au même instant, une voix s'éleva derrière moi, quasiment derrière mon épaule droite. Et cette voix, je l'aurais reconnu à travers une tempête de neige: Tyler Lawrence, mon professeur d'histoire et d'anglais. Le seul humain à être au courant de notre existence depuis qu'une des nôtres lui avaient parlé de nous, un jour où elle s'était enfuit de l'académie. J'avais eu beaucoup de mal à accepter qu'un humain soit au courant de notre existence mais depuis, Monsieur Lawrence était devenu un des professeurs que je ne voulais pas voir partir et certainement mon professeur préféré. Mais je n'en laissais rien paraître. N'oubliez pas, j'étais loin d'être facile à cerner et la froideur faisait partie de ma protection contre le monde extérieur. Il me demanda cela n'allait pas et je ne pus lui renvoyer qu'un regard hautain, légèrement inefficace vu que mes yeux étaient plein de larmes.

Il s'approcha de mes sculptures et en redressa une, que je n'avais fait que renverser avant d'aller réduire en miettes sa voisine. C'était un magnifique loup et, malgré la peur, je devais admettre qu'elle était magnifique. Mais malgré tout, j' avais toujours envie de les détruire. Même si mon professeur les trouvait belle, ses sculptures me rappelait que j'avais un don qui sonnait comme une malédiction, un don qui m'avait fait tuer ma mère quand j'avais dix ans... Qui voulait se souvenir de ce genre de drame tous les jours? J'aurais aimé oublier que j'avais un don, oublier que ce don était trop puissant pour moi, que ce don était incontrôlable... Mais je n'y arrivais pas, cela m'était impossible. Heureusement que j'avais mis mes gants sinon un déflagration de glace aurait déjà jaillit. Mes gants me permettaient d'annuler mon don par je ne sais quel miracle. J'eus un petit reniflement avant de répondre froidement.

« Vous rigolez... Sublime... Allez dire ça au cerf que je viens de tuer! »

J'avais hurler cette dernière phrase. Je frôlais la crise de nerfs. Je devais toujours faire attention à ce que je faisais et quand je pensais ne pas avoir besoin de faire attention, quand je pensais pourvoir me décontracter, un événement venait me rappeler que non, j'étais dans l'incapacité de contrôler mon don et donc de ne pas être un réel danger public pour les autres. Je donnais violemment un coup de pieds dans une motte de neige, envoyant des flocons volés dans les airs. Je finis par regarder mon professeur assis dans la neige.

« C'est mon père qui vous envoie me chercher? »
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MessageSujet: Re: Vous êtes venu me chercher? [PV Tyler]   Vous êtes venu me chercher? [PV Tyler] Icon_minitimeMer 25 Déc 2013 - 22:49




Tyler & Elsa

" Vous êtes venu me chercher ? "

Hors RP ^^:

Je n’aimais pas du tout voir Elsa en colère comme ça, surtout que je savais qu’elle n’était pas des plus faciles et qu’elle avait un don pour le moins incontrôlable. Elle glaçait tout ce qui se trouvait sur son chemin sauf lorsqu’elle avait ses gants et même si je n’avais pas ce don, je comprenais que ça devait être vraiment pénible. C’en devenait presque effrayant mais pour ma part, je n’avais pas peur. Je savais ce qu’elle endurait, je savais comment ça se faisait qu’elle avait ce don, je savais qui elle était. Sans vraiment tout savoir non plus, parce que je gardais une certaine distance avec mes élèves pour éviter les malentendus, enfin je suis sûr que vous voyez de quoi je parle. J’avais ma vie, ils avaient la leur et j’avais le droit de les aider mais il fallait qu’on reste à notre place chacun de notre côté. Alors en approchant de la jeune fille, je lui avais demandé si ça n’allait pas et elle avait tourné le regard vers moi, un regard hautain et peu amical, mais je m’en fichais pas mal, en réalité. Je connaissais son caractère et je savais qu’elle n’était pas la fille la plus agréable du monde, mais fallait faire avec alors j’avais préféré m’asseoir dans la neige, non loin d’elle. J’ajoutai encore qu’il ne fallait pas qu’elle détruise tout ça parce que c’était sublime et du tac-au-tac, elle me répondit quelque chose qui me fit froncer les sourcils, le regard inquiet. Là, en effet, il n’y avait plus rien de beau et c’en devenait vraiment triste. Elle avait tué un cerf ? Ce n’était pas quelque chose à prendre à la légère, ça, car il suffisait que d’un accident pour qu’il arrive des choses graves aux autres personnes qu’elle côtoyait. Elle envoya un coup de pied dans la neige, la faisant voler et je soupirai légèrement, avant de me déplacer et de m’asseoir à côté d’elle. D’une voix douce et rassurante, je lui répondis :

« Ce n’est pas de ta faute, Elsa. Je sais que tu t’en veux et que tu penses pouvoir contrôler ton don mais tu ne le peux pas, faut pas que tu te sentes coupables parce que tu ne l’es pas. » Je m’arrêtai avant de reprendre, encore plus doucement qu’avant : « Je sais bien que mes paroles ne changeront rien à tes pensées mais je veux juste te faire comprendre que personne ne t’en veut et que tu ne dois pas t’en vouloir non plus. »

Je soupirai légèrement et m’arrêtai de parler, posant mon regard au loin, sur les arbres devant nous. Tout était enneigé et je comprenais pourquoi, maintenant, puisque le ciel avait été bleu le matin même et que c’était assez bizarre qu’il commence à neiger, mais tout s’expliquait. Pourtant, les humains à Vancouver n’en savaient rien et ils se posaient sûrement beaucoup de questions, questions qui resteraient des mystères pour toujours, à mon avis. Ou en tout cas, moi, je n’allais rien leur raconter, surtout qu’ils ne me croiraient même pas. Elle posa alors son regard sur moi et me demanda si c’était son père qui m’envoyait la chercher et tout de suite, je secouai la tête, un léger sourire aux lèvres, avant de lui répondre :

« Non, pas du tout. Tu sais, un prof ne fait pas que corriger toute la journée, contrairement à ce que vous pensez. Je suis simplement venu faire une promenade. » Je ris légèrement, avant de continuer : « Je sais que tu n’as pas le droit d’être là, mais je ne vais pas t’en empêcher parce que je te comprends. Alors tu peux rester ici autant que tu voudras, je te couvrirai. »

Je lui fis un petit clin d’œil complice, avant de me reconcentrer sur les arbres devant moi, puis sur la neige à mes pieds. Nonchalamment, je fis une boule de neige, la rendant bien lisse, puis je m’amusai à la lancer en l’air et à la frapper, comme une balle de tennis. Sauf qu’en faisant ça, je me mettais de la neige partout et c’était vachement froid, mine de rien. Un vrai gamin, je vous jure ! Ben oui, même à vingt-neuf ans y’avait moyen de s’amuser avec n’importe quoi, hein. Tout en faisant une nouvelle boule, je lançai un coup d’œil à Elsa et repris la parole après avoir cherché mes mots dans ma tête.  

« Tu sais, on a tous des jours où ça ne va pas. Des choses qu’on aimerait changer dans nos vies, des choses qui ne nous plaisent pas du tout. Mais elles font partie de nous et il faut faire avec, d’ailleurs le mieux est d’essayer de voir le bon côté des choses. Le don que tu as est incontrôlable et dangereux, j’en conviens. Mais c’est aussi quelque chose de magnifique, tu as bien vu tout ce que tu sais faire comme sculptures, c’est incroyable. Sache que les Humains à Vancouver n’ont peut-être pas de dons, mais ils ont énormément de défauts eux aussi et je t’assure que tu vaux mieux que beaucoup d’entre eux. » Je souris et poursuivis : « Je te promets, y'a un vieux qui habite dans ma rue et il emmerde tout le monde, il passe sa vie à faire des remarques et il est jamais satisfait. On a tous des envies de meurtre mais encore une fois, faut faire avec parce qu’il est comme ça et on ne le changera pas. » Je me penchai vers elle et lui chuchotai d’un air malicieux : « Si seulement tu pouvais le glacer, ça nous ferait des vacances… »

Je ris légèrement et me redressai, lançant la boule de neige en plein sur un des arbres devant moi, plutôt satisfait parce que je visais pas mal. Oui, je parlais peut-être beaucoup, mais je n’étais pas prof pour rien. Le truc c’était que je ne parlais jamais pour rien dire et que là, à mon avis, Elsa avait besoin d’être rassurée. Alors j’avais raconté une petite anecdote sur ma propre vie, une petite technique que j’avais pour encourager les élèves découragés et en général, ça marchait plutôt bien. Une nouvelle fois, je fis une boule de neige et la lançai sur l’arbre à côté, enfin, j’essayais. Raté. Je ne pus m’empêcher de jurer et, en réalisant que je me retrouvais à côté d’une de mes élèves, je fis un sourire innocent en ajoutant :

« Pardon ! Je ne le ferai plus, promis. »

Bonne humeur powa !  Ah non mais j’étais aux taquets. Et même si j’étais en forme quand je donnais cours, j’étais rarement aussi détendu parce qu’il y avait quand même un peu de pression à chaque fois. Les élèves attendaient beaucoup de mon cours et je faisais tout pour les satisfaire, sauf que là, je pouvais vraiment être moi-même sans avoir peur de décevoir Elsa. Vous voyez le truc ? Bref, je crois que je vais arrêter ma réponse là parce que je commence à dire n'importe quoi. Vous êtes d’accord, hein ?      



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MessageSujet: Re: Vous êtes venu me chercher? [PV Tyler]   Vous êtes venu me chercher? [PV Tyler] Icon_minitimeDim 29 Déc 2013 - 13:48


Tyler&Elsa❧ Dites moi comment ne pas désespérer.
La neige et le blizzard continuait à souffler sur la prairie où je me trouvais. La neige avait légèrement ralenti sa chute depuis que je m'étais légèrement calmé mais elle continuait cependant à tomber, preuve que la colère couvait toujours en moi. Mon professeur se mit alors à me parler, disant que ce n'était pas ma faute si j'avais tué le cerf mais il avait également raison: ses paroles ne m'aidaient pas à ne pas me sentir coupable. Parce que c'était ce que j'étais, coupable. Coupable de la mort de ce cerf, coupable de la mort de ma mère... Toute ma vie se résumait à ce mot, coupable. Je finis par lui demander si c'était mon père qui l'envoyait me chercher parce que ce dernier c'était rendu compte que j'étais parti de l'académie. Mais Monsieur Lawrence répondit bien vite que non, mon père ne l'avait pas envoyé me chercher et qu'il lui arrivait de venir se balader dans la forêt quand il n'avait pas de copies à corriger. Cependant mon visage resta neutre lorsqu'il m'annonça qu'il allait cacher que j'étais sorti de l'académie. Je l'observais calmement faire une boule de neige avant de la lancer en l'air. Mais mon visage restait froid et détaché, comme ci voir mon professeur jouer comme un enfant ne me faisait rien. Je préférais rester froide avec tout le monde pour ne pas prendre le risque d'être à nouveau blessée par le monde extérieur. C'était peut être bizarre et étrange mais une seule personne réussissait à me faire sourire, enfin un petit peu moins qu'avant quoi: ma sœur Crystal. Même mon père n'y arrivait pas. Monsieur Lawrence détruisit sa boule de neige à force de la lancer en l'air et, alors qu'il en refaisait une autre, il reprit la parole.

J'aurais tout donné pour être humaine, comme lui, comme les habitants de Vancouver. Je n'aurais pas besoin de me cacher dans cette académie où l'on m'empêchait de sortir. Je n'aurais pas un don incontrôlable et dangereux. Mais je n'aurais pas Meï, ma conscience-animal. Bon, vu comment notre lien s'était défait aux fils des ans, je ne sais pas si c'était quelque chose qui m'aurait manqué. Il m'expliqua que je devais faire avec mon don, qu'il était là et que je ne pouvais pas faire autrement que de vivre avec. Mais non, je ne valais pas mieux qu'eux, au contraire. Les humains ne restaient pas impunis face au meurtre alors que moi, je n'avais rien eu après la mort de ma mère, que j'avais tué. C'était un accident certes, mais allez l'expliquer à mon père qui m'en voulait toujours pour avoir perdu le contrôle de mon don ce jour là... Depuis, nos rapports n'étaient plus les même. Nous ne nous parlions plus alors nous n'avions plus aucun rapport. En fait, je remarquais que je n'avais de rapports qu'avec ma petite sœur. Mon professeur me parla alors de sa vie à Vancouver et de son espèce de voisin. Il ajouta qu'il aimerait bien que je le glace. Avant, cela m'aurait fait rire. Mais maintenant, c'était tout sauf drôle pour moi. Ma mère était morte de cette façon, tout comme le cerf d'il y a quelques minutes. Je remarquais alors que mon professeur parlait beaucoup. Je l'avais déjà remarqué en cours. Cela dérangeait certains mais personnellement, cela ne me dérangeait pas. Enfin, cela dépendait du sujet bien entendu. Je préférais de loin entendre mon professeur parler de ses cours plutôt que de mon don.

Alors que je regardais autour de moi, je vis une boule de neige fuser jusqu'à un tronc d'arbre où elle s'écrasa. C'était assez amusant de voir un professeur, un adulte agir ainsi, mais là encore aucun sourire ne vint fleurir sur mes lèvres. Intérieurement, je trouvais mon professeur amusant mais en apparence, aucun élément ne venait trahir ce que je pensais. Une nouvelle boule de neige fusa mais elle rata son arbre et alla se perdre dans la forêt environnante. Au même instant, un juron fusa et, passablement étonnée, je regardais mon professeur. La surprise se lisait sur mon visage. Jamais je n'aurais imaginé que mon professeur pouvait se révéler grossier quand quelque chose n'allait pas comme il le voulait. Il s'excusa et ajouta qu'il ne le ferait plus. Je secouais la tête pour lui dire que ce n'était pas grave. Finalement, en ayant marre d'être debout, je rassemblais ma robe sous moi avant de poser mes fesses dans la neige, à quelques centimètres de mon professeur. Je ne savais pas quoi dire ni faire alors, je gardais le silence, mes mains plaquer contre mes cuisses. Mon regard était braqué sur mes mains recouvertes de gants. Relevant la tête, je croisais le regard sans vie de la sculpture de loup, seule survivante de ma crise de colère. Mes yeux allèrent se perdre sur le ciel, immensité bleu d'où la neige tombait toujours. Rebaissant la tête, je la tournais vers mon professeur. Je ne savais pas quoi dire ou faire alors je restais silencieuse, plongé dans mes souvenirs gâchés par mon don.
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Vous êtes venu me chercher? [PV Tyler]

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